Habitudes à adopter à la rentrée
La rentrée arrive à grands pas. Quoi de mieux que de commencer cette nouvelle année du bon pied en mettant en place de nouvelles habitudes ?
J’ai beau ne plus être scolarisée depuis plusieurs années, il m’arrive encore de penser à septembre comme une période de nouveau départ. C'est bien, ça permet de reprendre tout ou presque à zéro comme je vous l'expliquais dans l'article j'ai publié il a un an.
Un an... Il s'en est passé des choses en un an. Alors, aujourd'hui, je ne vais pas vous parler de la première année de mon blog (ai-je l'intention de rédiger un article à se sujet ?) mais des habitudes que j'ai mises en place lors de ces douze derniers mois (et pas que).
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Je me suis aperçue que j’avais de mauvaises habitudes MAIS j'en ai aussi des bonnes.
Tout le monde a des mauvaises habitudes, c’est un fait. Le principal, c’est de s’apercevoir que certaines de nos habitudes sont néfastes et se demander comment il est possible de les modifier ou de s’en débarrasser. Et croyez-moi, c'est très difficile de se débarrasser de ses mauvaises habitudes, autant que ça l'est d'en adopter des bonnes lorsque l'on se force à les mettre en place dans notre vie.
Je vous propose ici quelques habitudes que j’ai adoptées ces dernières années et qui me sont salutaires.
9 habitudes à adopter à la rentrée
Se réveiller en douceur
Je refuse de laisser mon portable allumé la nuit, c’est un principe que j’ai toujours eu et auquel je ne compte pas déroger. J’aime l’idée de dormir sans que ma chambre soit encombrée par les ondes émises par mon téléphone.
Pendant des années, j’utilisais un radio-réveil pour me réveiller. Sauf qu’étant donné qu’on capte difficilement les stations de radio chez moi, c’était plutôt un grésillement qui me réveillait, ce qui n’est pas du tout agréable.
J’avais alors opté pour la solution du bip bien sonore qui vous donne l’impression de faire un arrêt cardiaque chaque matin. Avouez qu’il y a mieux pour démarrer sa journée.
Il y a quelques années, j’ai investi dans un simulateur d’aube. C’est un des meilleurs investissements de ma vie. Je ne me réveille plus avec du bruit (même s’il est tout à fait possible de demander à l’appareil d’être réveillé par le bruit des vagues ou des oiseaux qui chantent), je préfère avoir une légère lumière dont l’intensité monte progressivement, c’est bien plus doux pour moi (et je n’ai plus la sensation de faire une crise cardiaque chaque matin).
Faire du tri régulièrement
C’est fou la quantité d’objets plus ou moins inutiles que l’on peut accumuler au cours de sa vie. C’est pour cette raison qu’il est important de régulièrement trier ses affaires pour ne garder que l’essentiel ou les choses qui nous tiennent à cœur.
Personnellement, j’adore faire du tri dans mes vêtements et, surtout, dans mes papiers et mon armoire remplie de cahiers. Il n’y a pas longtemps que j’ai consenti à virer mes cours du lycée alors que j’ai mon bac depuis plus de dix ans. Oui, je suis une grande conservatrice, j’ai par exemple une collection de stylos que je trouve assez imposante. Honnêtement, je n’ai pas besoin d’en racheter dans les prochaines années. Je me demande même si je devrai en racheter avant la fin de mes jours ! (ok, j'exagère)
Je conserve les choses parce que je me dis toujours « au cas où ». Et oui, « au cas où », on ne sait jamais, peut-être qu’un jour j’aurai à nouveau besoin de cet objet qui m’a servi une fois ou pendant une petite période.
Laissez-moi vous dire une chose ; les « au cas où » ne se produisent que très rarement, voir jamais.
Ça ne sert à rien de conserver quelque chose qui vous encombre simplement d’en l’hypothèse d’un jour, peut-être, vous en servir.
Cuisiner au maximum
Je n’ai jamais vraiment aimé cuisiner pour la simple et bonne raison que je n’aime pas manger (quand je dis ça, les gens sont toujours surpris, mais je n’aime vraiment pas manger, ça ne me procure aucun plaisir ; ça ne m’empêche pas de me nourrir quand j’ai faim, cependant).
J’ai malgré tout découvert qu’il y avait un avantage certain à cuisiner soi-même plutôt que de manger des plats préparés ou d’aller au restaurant : ça coûte beaucoup moins cher.
Depuis que je cuisine moi-même, aussi bien mes plats que mes biscuits, ma brioche ou mon pain, j’ai fait de sacrés économies et je mange plus sainement, pour la simple et bonne raison que je peux mettre exactement ce qui me convient.
Je n’aime ni le gras, ni le sucre donc, j’utilise ces ingrédients en quantité modérée. Par contre, j’adore le piment et les épices, j’en use et j’en abuse et, bien souvent, je dévie des recettes que je peux lire pour créer les miennes.
Se mettre au sport
Ah, le sport… Je pourrais écrire un roman au sujet de mon rapport particulièrement compliqué avec ce dernier.
Il faut dire que les différents profs auxquels j’ai eu le droit tout au long de ma scolarité n’ont rien fait pour me donner l’envie de pratiquer quelconque activité physique (à part un lorsque j'étais en cinquième qui était tout de même encourageant, je dois bien l’admettre).
Et pourtant, pendant le premier confinement, celui de mars 2020, je me suis mise à faire un peu de sport tous les jours, pas longtemps, mon manque de concentration ne me le permet pas, mais suffisamment pour voir mon corps se dessiner petit à petit sur la durée.
Mais même si je ne pratiquais pas vraiment de sport avant ça, je marchais, beaucoup, et je ne rechignais jamais à emprunter les escaliers lorsque c’était nécessaire.
C’est quelqu’un qui n’a pratiqué aucun sport pendant huit ans qui vous parle, vous pouvez donc me croire quand je vous dis que ça fait du bien, dans la limite du raisonnable, bien sûr. Si vous avez mal au dos ou à la nuque lorsque vous faîtes des abdos, ne vous forcez pas et adonnez-vous à une autre activité.
Ça ne m’empêche pas de penser, ça ne me vide pas la tête, mais c’est plaisant de voir les résultats apparaître au fur et à mesure.
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Limiter les écrans
Et par-là, j’entends principalement l’utilisation des réseaux sociaux. Ces derniers ont pris une place majeure dans notre société et peu sont ceux qui ne sont pas du tout connectés au monde de cette façon. Moi-même, je suis présente sur quelques-uns. Pourtant, le soir, j’éteins systématiquement mon téléphone et je le pose loin de moi pour être sûre de ne pas être tentée de l’utiliser.
Le soir, je préfère regarder la télé, une émission, une série, un film, peu importe. L’essentiel pour moi est de me déconnecter de ma vie quotidienne.
De la même façon, j’évite par-dessus tout les chaînes d’info le soir avant de dormir et le matin en me levant, je trouve qu’il n’y a rien de plus anxiogène que d’entendre des mauvaises nouvelles et des soi-disant experts à ces moments de la journée.
Moins se prendre la tête pour les choses sans importance
C’est fou à quel point on peut se prendre la tête pour des petits détails. Des choses nous troublent mais, en réalité, rares sont celles qui ont une grande incidence sur notre vie quotidienne.
En réalité, il y en a très peu.
On s’est engueulé avec quelqu’un pour une broutille, on ne s’est pas senti écouté, on n’a pas réussi à cuisiner le plat que l’on voulait faire… Et alors ? Ça arrive et ce n’est pas grave. Si vous n’avez pas réussi ce que vous vouliez faire cette fois-ci, ça ne signifie pas que nous ne réussirez pas une prochaine fois.
C'est vrai que j'ai encore du mal à mettre cette habitude en place parfois mais, ça vient, tout ne peut pas se faire du jour au lendemain, les choses prennent parfois du temps (oui, c'est compliqué de se dire cela).
Aérer chez soi
Je dois vous avouer que c’est quelque chose que je n’ai pas toujours fait. En réalité, je n’ai attrapé cette habitude qu’il y a un peu plus d’un an.
Tout ma vie, j’avais entendu ma mère et ma grand-mère dire qu’il fallait aérer ma chambre. Je ne les écoutais pas, surtout lorsqu’il pleuvait ou qu’il faisait froid.
Mais je me suis rendue compte d’une chose toute seule : ne jamais ouvrir sa fenêtre n’est absolument pas sain.
Renouveler l’air est très important, ne serait-ce que pour se débarrasser des virus. Personnellement, j’ouvre ma fenêtre le matin quand je me lève, en n’oubliant pas de couper le chauffage si c’est l’hiver, et je la referme avant de partir de chez moi.
Ranger un objet dès que l’on ne s’en sert plus
Je suis une ancienne bordélique. Avant, je ne voyais aucun inconvénient à prendre une chose dont j’avais besoin et, une fois que j’avais fini de m’en servir, je le laissais traîner dans un coin, et il pouvait rester là pendant des jours, voire des semaines (voire des mois).
Ça peut sembler bête mais je vous assure que ranger instantanément un objet à l’endroit qui lui est destiné une fois que l’on n’en a pas plus besoin est d’une grande utilité. Déjà, parce que ça donne tout de suite l’impression d’avoir une maison rangée, et c’est bien plus agréable de rentrer chez soi sans qu’il y ait du bazar partout, et puis, parce qu’on ne passe pas trois heures à chercher ce dont on a besoin quand on en a besoin.
C’est une habitude qui peut être un peu contraignante à prendre mais, croyez-moi, elle vaut le coup quant à la quantité de temps qu’elle nous fait économiser.
Se mettre à écrire
Quotidiennement, j’entends. Ça peut sembler être une corvée au début, mais je vous assure que l’on prend vite le pli.
Dans les premiers temps, j’écrivais peu dans mon journal, seulement quelques lignes, histoire de le remplir et de noter les éléments de ma journée que je considérais comme importants. Aujourd’hui, il m’arrive fréquemment de rédiger plus d’une page.
Si vous avez du mal à écrire, vous pouvez pour procurer des carnet à remplir dans lesquels on vous pose des questions, du style 5 ans de réflexion ou 5 minutes pour soi.
N'oubliez pas que des habitudes ne se mettent pas en place du jour au lendemain, cela prend du temps et ce n'est pas grave si vous n'arrivez pas à les adopter tout de suite. Faîtes ce qui vous correspond à vous, je vous le répète à chaque fois.



