Apaiser ses moments d'anxiété
Je ne l’ai jamais caché, j’ai connu la dépression pendant de nombreuses années. Cette dépression a été constituée de plusieurs phases, plus ou moins agressives. Mais en plus de cette dépression, je connais également l’anxiété.
Si la dépression découle du passé l’anxiété, elle, arrive lorsque l’avenir plus ou moins lointain nous angoisse terriblement.
Comme je vous en parlais dans mes inspirations du mois d’août, j’ai vraiment envie et besoin de me recentrer sur moi après l’éprouvant mois de juillet que j’ai vécu (jusqu’à faire une énorme crise de spasmophilie dont je me serais bien passée). J’étais loin de soupçonner que les mois suivants, particulièrement octobre, seraient tout aussi éreintants.
En ce moment, ma seule envie est de me détendre et de m’ôter le stress que je ressens au quotidien. Je sais, l’été n’est pas censé être stressant mais je ne fais jamais rien comme tout le monde.
Qui plus est, avec tout ce qu’il se passe dans le monde actuellement, on peut être sujet à des crises d’angoisse et d’anxiété. Dans ces cas-là, il existe plusieurs solutions pour réussir à se détendre même si on est la personne la plus stressée au monde (j’en suis la preuve vivante).
Ci-dessous, je vous propose de découvrir les solutions que j’ai réussi à mettre en place au fil du temps et qui me permettent de me sauver quand ça ne va vraiment pas.
Prendre le temps de s’isoler
On ne choisit pas toujours d’être exposer à certaines sources de stress mais il est possible de les limiter, ne serait-ce que pour quelques minutes.
Bien sûr, on ne peut pas s’isoler en permanence des personnes qui nous entourent et qui ne sont pas sur la même longueur d’onde que nous mais on peut trouver des moments pour souffler tout au long de la journée, même si c’est seulement le temps de prendre sa douche ou d’aller aux toilettes.
Souvent, quand j’étais dans le métro, j’arrivais à partir dans mes pensées, à totalement me déconnecter de l’endroit où je me trouvais et des personnes avec lesquelles je me trouvais (quand je faisais le trajet seule, naturellement). J’appréciais particulièrement lorsque je marchais seule dans la rue sur le trajet du retour, encore une fois, un peu perdue dans mes pensées. Je trouvais ce moment particulièrement réconfortant l’hiver, quand je rentrais une fois la nuit tombée. J’étais emmitouflée dans mon manteau et ma grosse écharpe, j’avais froid, je marchais vite, j’aimais cette atmosphère. C’était mon moment à moi pour m’isoler avant d’être rattrapée par la réalité des choses une fois que j’aurais franchi la porte de l’immeuble.
Couper les sources de stress extérieures
On ne peut pas totalement se couper du monde extérieur mais on peut limiter les sources auxquelles on a accès.
La première solution est de zapper les chaînes d’info en continu et les journaux télévisés. Attention, ça ne veut pas dire que l’on ne doit pas connaître les informations dans les grandes lignes mais plutôt qu’une fois que l’on est au courant d’une chose, on n’a pas besoin de creuser le sujet si cela nous provoque de l’angoisse.
De la même façon, je vous recommande vivement de couper les réseaux sociaux
Ce n’est pas la première fois que je le dis ici, les réseaux sociaux, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.
Pourtant, j’y suis, notamment sur Twitter (enfin X, désormais). Je ne poste jamais rien et je n’y passe pas beaucoup de temps dans la journée mais parfois, le soir, il m’arrive de m’y rendre. Pareil pour Instagram et Facebook où je lis beaucoup d’infos qui tendent à être anxiogènes et qui ne font rien pour diminuer mon niveau de stress.
J’adorerais réussir à me désinscrire une bonne fois pour toutes. Il faut croire que la tentation est encore trop grande pour moi. J’arrive sans problème à me passer de Facebook pendant plusieurs mois (je n’y vais jamais) mais, dès que je m’y rends, je ressens le besoin d’aller voir ce que sont devenus les gens que j’ai côtoyés lors de ma scolarité. Sans doute que je ressens le besoin de me faire du mal et de me dire que ma vie à moi est nulle. Je ne recommande pas de faire cela mais je sais (j’espère) que je ne suis pas la seule dans ce cas.
Écouter une playlist réconfortante
Il n’y a rien de plus personnel que les goûts musicaux. La musique tend à nous rappeler pas mal de souvenirs, à nous faire remémorer des sensations jusque dans notre corps. C’est pourquoi, quand on va mal, il vaut mieux choisir la musique l’on écoute avec soin.
J’ai une playlist spéciale pour les moments où ça ne va pas. Je l’agrémente régulièrement de nouveaux morceaux qui me font sentir mieux, qui me procurent de bonnes sensations. Elle est constituée de chansons qui me remontent le moral, des chansons qui me rappellent des moments agréables ou qui m’emmènent dans un monde imaginaire.
Prendre du temps pour soi
Dans les moments où l’anxiété devient trop présente, il n’y a rien de mieux que de se retrouver avec soi-même.
Porter une tenue dans laquelle on se sent bien, regarder une série ou un film qui nous réconforte à coup sûr ou nous permet de nous déconnecter de notre quotidien quelques instants, manger un plat que l’on aime, écrire, dessiner, colorier (si ça vous plaît), se faire une journée cocooning si on le peut.
Prendre du temps pour soi est très certainement une des choses les plus importes, même si c’est seulement pour quelques minutes. Une matinée, une après-midi, une journée entière, c’est l’idéal mais rarement possible parce qu’encore une fois, on n’a que peu la possibilité de se retrouver tout seul.
Article lié : Tout pour une journée cocooning
Écrire
On ne soupçonne que rarement les bienfaits de l’écriture. Vous n’avez pas besoin d’avoir un journal intime somptueux, un vieux cahier d’écolier fait très bien l’affaire, c’est de ça dont je me sert pour écrire tous les jours.
J’aime conserver ses cahiers pour les relire quelques temps plus tard et me dire « Voilà où j’en étais il y a six mois, un ans, deux ans… ».
Cela permet de relativiser, de voir que j’ai déjà survécu à des moments terribles, des moments desquels je ne pensais pas me sortir. Finalement, si je suis toujours là, c’est bien que j’ai réussi à passer outre ces instants de douleur intense et je peux encore le faire même si j’ai l’impression que ce n’est pas possible.
S’écouter
Si vous êtes comme moi, on a souvent dû vous dire qu’il ne fallait pas s’écouter, qu’il fallait dépasser la douleur, qu’il ne fallait pas avoir peur, que vous sentiments et émotions n’étaient pas valides ou valables.
Laissez-moi vous dire une chose : c’est faux.
Il n’y a rien de plus important que d’être à l’écoute de son corps et de ses intuitions. Ce que l’on ressent au plus profond de soi indique toujours la bonne marche à suivre. Il ne faut tout simplement pas se laisser influencer par les autres.
J'espère que mes conseils vous aideront. Ça ne vous coûte rien de les essayer et, surtout, ne vous forcez pas à les suivre si vous sentez que ça ne vous va pas. Encore une fois, faîtes ce qui vous correspond À VOUS, je ne le répéterai jamais assez.
Juliette


