Être unique
Si je vous dis que je n'avais aucune idée de quoi vous parler aujourd'hui, vous me croyez ?
C'est ça de manquer d'inspiration, parfois. J'en avais un peu assez des articles estivaux (en ai-je publié tant que ça ?), la météo chez moi y est pour beaucoup et puis, je manquais d'idées sur le sujet.
Je me suis donc assise, j'ai pris du recul, j'ai arrêter de chercher de quoi bien pouvoir vous parler cette semaine.
Je voulais trouver un sujet unique, un sujet abordé nulle part ailleurs.
Ça y est, j'ai trouvé mon thème.
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Je suis spéciale et, en même temps, pas du tout.
Je le sais, je ne suis qu’une personne parmi tant d’autres. Dans le fond, c’est ce que nous sommes tous. Du moins, c’est que l’on veut nous faire croire puisque je peux vous assurer qu’en creusant un peu, on se rend vite compte que chacun d’entre nous est unique.
Comme vous l’avez lu dans le titre, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de ce que c’est d’être unique.
J’ai des particularités physiques, comme bon nombre de personnes (d’ailleurs, je vous avais fait un article à ce sujet sur l’ancienne version de mon blog. Hors de question pour moi de vous le ressortir). Mais en plus de ces particularités physiques, j’ai de nombreuses particularités mentales, comme tout le monde. Et c’est le mélange de toutes ces particularités qui fait de moi quelqu’un d’unique.
Penser différemment
On a tous une façon de penser différente. Et cette différence, il faut absolument la cultiver. C’est quand on pense différemment des autres que l’on obtient ses meilleures idées. Typiquement, c’est quand j’ai cessé de suivre les tendances et les avis des autres sur mes articles de blog que j’ai vraiment trouvé mon style d’écriture et que je m’éclate à rédiger mes articles.
Dans ma tête, il se passe plein de choses. Trop de choses. Tellement que j’ai parfois (souvent) du mal à mettre mes idées en ordre mais je suis habituée à vivre comme ça. Ça se ressent dans ma façon d’écrire, d’ailleurs (d’où mes innombrables parenthèses à rallonge à chacun de mes articles).
Je vois les aspects positifs et négatifs de toutes les situations, ce qui fait que j’ai un mal fou à prendre des décisions et, généralement, je ne fais rien du tout parce que « et si ça se passe mal ? »
En fait, je n’en ai rien à foutre de savoir si ce que j’ai envie de faire se passe bien, je sais juste que je veux éviter de me prendre des remarques en-veux-tu, en-voilà si, par malheur, j’échouais dans ce que j’entreprends ou que je ne réussissais pas de la façon dont les gens l'imaginent.
C’est aussi la raison pour laquelle je ne dis rien à mes proches et que je ne dévoile jamais ce que j’ai en tête. Sauf ici mais ici, vous ne me connaissez pas, j’ai moins de craintes.
Ce raisonnement et le raisonnement qui en découle doit sans doute vous paraître étrange, mais vous allez comprendre où je veux venir.
Je passe ma vie à essayer de me faire comprendre, à tenter de faire admettre aux gens que ma vision de la réalité est tout aussi valable que la leur. Pas meilleure mais pas moins bonne, non plus.
Et c’est épuisant. Au point que, par moment, j’arrête de me battre et j’accepte que l’on balaye d’un revers de main ma perception du monde et de la vie.
Mais à d’autres moments, quand le courage ne m’a pas encore quitté, j’accepte de passer pour une folle parce que, de toute façon, on passe toujours pour fou quand on sort des sentiers battus et que l’on a une vision de telle ou telle situation quelque peu originale.
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Refuser d’être comme tout le monde
Plus jeune, je me sentais tellement à part de toutes les personnes qui m’entouraient que j’avais envie de ressembler aux gens que je trouvais cools. Généralement des filles de ma classes, celles qui avaient plein d’amis, qui étaient en couple et qui étaient adulées par tout le monde (en apparence, du moins). Je ne les enviais pas, ce n’était pas de la jalousie, j’avais juste un profond désir d’être acceptée par tout le monde, être acceptée pour ce que j’étais, quitte à dire aux gens ce qu’ils voulaient exactement entendre et leur montrer ce qu’ils voulaient (donc, je n'étais pas moi). Ça ne m’a jamais aidé à être plus acceptée alors, au bout d’un moment, j’ai arrêté de porter différents masques en permanence.
Parce qu'au fond, j’ai toujours refusé d’être comme tout le monde (je sais, c’est en totale contradiction avec ce que j’ai écrit précédemment). Ce refus n’est même pas conscient, en réalité, il est totalement naturel, c’est comme ça depuis mon enfance. Me fondre dans la masse n’a jamais vraiment été mon truc, il faut dire que je ne sais pas vraiment comment on s’y prend. Pas du tout, en fait.
J’ai toujours ressenti un profond besoin de m’en détacher, de me sentir « spéciale » alors même que la société, mon entourage et mes profs me faisaient comprendre que je ne l’étais pas.
Je n’ai jamais voulu être comme tout le monde, et c’est pour ça que j’ai toujours été très blessée lorsque l’on me disait que je n’avais rien de spécial.
Parce qu’en réalité, tout le monde a quelque chose de spécial puisque tout le monde est unique.
Personne n’est remplaçable
Vous a-t-on déjà dit à vous aussi que personne n’est irremplaçable ? On nous le fait bien sentir dans le monde professionnel. Une personne est un pion, c’est tout.
D’un point de vue technique, très certainement. Un humain peut effectuer les mêmes tâches qu’un autre humain, c’est vrai.
En revanche, d’un point de vue sentimental, cette déclaration est totalement fausse.
Oui, les cimetières sont peuplés de gens indispensables et le monde continue de tourner sans ces personnes auxquelles on a un jour dit qu’on avait besoin d’elles mais, si on arrêtait de tout voir d’un point de vue économique et que l’on se concentrait plutôt sur les personnes, sur les émotions, sur les sentiments, on se rendrait compte que personne n’est remplaçable.
C’est pour cette raison que certains ont beaucoup de mal à se remettre de la perte d’une personne, qu’il s’agisse d’un décès ou non, car la relation, le lien spécial que l’on avait avec cette personne ne pourra jamais être remplacé.
Pour vous donner mon exemple, j’ai connu une séparation très douloureuse. Une séparation inévitable, une séparation qui était prévue, mais savoir qu’elle allait se produire ne m’a pas aidé à plus accepter la chose.
Pendant des années, j’ai cru que la vie effacerait la personne et, à chaque nouvelle rencontre, j’essayais de voir si la personne était suffisamment à la hauteur pour remplacer celle que j’avais perdue. Je ne pouvais m’empêcher de comparer tout en sachant pertinemment que c’était la dernière chose à faire. Sauf que ça me rendait encore plus malheureuse.
Être unique, une force
Être unique, c’est bien là notre plus grande force à tous. C’est pourquoi vouloir se conformer aux autres est une parfaite ineptie.
Vous ne pourrez jamais être comme quelqu’un d’autre. Jamais. Alors, pourquoi vouloir à tout prix essayer de ressembler aux autres ?
On peut s’inspirer d’autrui, c’est vrai et c’est même bien, cela peut nous pousser à explorer de nouvelles facultés que nous ne pensions pas avoir ou à développer d’autres moyens pour parvenir à nos fins.
Parce que, contrairement à ce que l’on s’imagine toujours, les autres sont parfaits POUR EUX, mais ils ne sont pas parfaits pour nous.
Tout simplement car chacun est parfait à sa façon. Et pour l’instant, vous êtes ce que vous devez être alors ne cherchez pas à ressembler à qui que ce soit d’autre.





