Inspirations Juin 2023 : Prendre le temps de vivre

Demain, un article "Vivre" vous sera publié mais, aujourd'hui, nous sommes le 1er juin et comme à chaque début de mois, c'est l'heure de mes inspirations.

Pour résumer rapidement ce qu’est un article Inspiration, c’est un article dans lequel je déroule le fil de ma pensée à partir du nom du mois dans lequel nous entrons, ici, juin.

Vous ne pouvez pas vraiment distinguer de fil conducteur et je ne me restreins pas, j’écris en fonction des pensées qui me viennent, ce qui fait que ce peut être un peu difficile à suivre. Je m’en excuse mais je pense comme ça en permanence (c’est là que je me dis que ce résumé n’était pas si rapide ; j'ai fait de mon mieux).

Maintenant que ceci est dit, on peut passer à ce que m’évoque le mois de juin.

Il y a quelques années, lorsque j’étais élève, je n’appréciais pas particulièrement le mois de juin, il correspondait à la période des examens et je trouvais qu’il ne passait jamais assez vite. J’avais hâte d’être en vacances pour ne plus voir mes camarades de classe (camarades même s’il n’y avait aucune camaraderie entre nous).

Aujourd’hui, ce mois m’est bien plus appréciable puisque je n’ai plus tout le stress qui l’entoure et c’est parce que je suis beaucoup moins angoissée que j’ai appris à apprécier tout ce qu’il me propose. J'aime ses couleurs, ses bruits, ses odeurs. 

Ce mois est synonyme du retour de l'été, des beaux jours et de la chaleur, des longues soirées à profiter de l'extérieur, de la fête de la musique mais également cette année, des vacances pour moi. C'est la toute première fois que je pars hors saison et c'est également la première fois en six ans que je pars tout court, j'ai hâte, j'en avais grand besoin.

Mais cette pause que je prends pour moi ne se ressentira pas ici grâce aux joies de la programmation des articles. La technologie peut parfois nous être bien utile (quand elle est utilisée à bon escient).

Je ne suis pas du genre à lézarder sur la plage, déjà parce que j’attrape hyper-facilement des coups de soleil et puis, la raison principale, c’est que je m’ennuie. J'ai besoin de bouger, de découvrir, d'apprendre. C'est ce que sont les vacances pour moi, une manière de sortir de mon quotidien pas si monotone que ça mais qui se répète un peu trop facilement à mon goût (c’est le propre du quotidien, merci Juliette).

Plus que de vacances, j'ai besoin de changer d'environnement, c'est nécessaire à mon bien-être. 

Je suis comme ça, je ne le répèterai jamais assez, je m'ennuie très facilement, j'aime le changement et je déteste les habitudes alors, voir tous les jours les mêmes choses et aller aux mêmes endroits, autant pour vous dire que j'ai plus d'une fois péter un câble. 

C'était profondément injuste que je n’aie pas le droit de voir autre chose à cause d'une situation qui ne dépendait pas de moi. Un jour, je vous parlerai de mon sentiment d'injustice, ça me ronge depuis que je suis petite (ce n'est pas le sujet du jour mais ma liste de potentiels sujets à aborder s’étoffe un peu plus à chaque fois ; j’ai bon espoir de ne jamais tomber à cours d’idées). 

J'ai malgré tout tenu bon au cours de ces six longues années à me sentir plus bas que terre. J'avais raison de tenir bon, tout change un jour.

Oui, tout change, et c'est pour cette raison que j'ai décidé de prendre le temps de vivre. Du moins, pour l'instant. Me connaissant, je risque de changer d'avis d'ici demain.

C’est une résolution que beaucoup ont prise après la période covid mais combien l’on vraiment mise en pratique ?

Prendre le temps de vivre en faisant des choses que j'aime, en pensant un peu plus à moi sans pour autant délaisser les autres, en me mettant moins de pression, en profitant des personnes et des choses qui me font du bien, en me disant que, si quelque chose m'arrive, ce n'est pas grave.

Parce que, c'est vrai, qu'est-ce qu'il y a de grave ?

Le niveau de gravité d'une situation dépend de la vision que l'on en a et, si on décide que ce que l'on vit n'est pas grave, eh bien, ce n'est pas grave. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à mettre en pratique. Je ne désespère pas à l'idée d'y parvenir un jour.

Peut-être que cet été sera le bon. Peut-être que je vais enfin apprendre à me détacher (un peu) de ce que les autres pensent.

Profiter de l'été pour faire des choses qui me tiennent à cœur depuis longtemps et auxquelles je me suis toujours refusée par peur d'échouer, par peur que l'on me dise "non", par peur de ne pas être assez bien, par peur que l'on ne me comprenne pas.

Prendre le temps de vivre, de vivre pleinement, parce que j'ai appris à quel point la vie en bonne santé peut être brève et qu'il vaut mieux en profiter temps que l'on peut le faire.

Ne pas attendre avant de me lancer dans de nouveaux défis ou des activités qui me font envie parce que, demain, ça ne se sera peut-être plus possible.

Alors, peut-être que ce mois de juin sera le début de nouvelles aventures pour moi.

Juliette