Il fait chaud...

Je suis la seule à avoir la chanson de Patrick Sébastien en tête à la lecture de ce titre ? Peut-être.

Non, sérieusement, il fait particulièrement chaud en ce moment (tout dépend de l’endroit où vous vivez, bien sûr). Chez moi, on atteint les 32°c. Pas que ce soit si inhabituel que ça et, même si ça ne dure que quelques jours, c’est souvent assez compliqué à vivre.

Je rédige cet article à un moment où il fait chaud mais, si ça se trouve, au moment où il sortira, on ne sera plus dans un épisode caniculaire. Pas grave, il servira en cas de seconde vague et, dans le pire des cas, les années suivantes.

Oui, parce que, la chaleur revient tous les ans. Je ne sais pas vous mais moi, j’ai toujours l’impression que les journalistes découvrent que l’été, il fait chaud et que l’hiver, il fait froid. Remarquez, je peux prédire les gros titres de leurs journaux quasiment un an à l’avance.

On n’a pas tous la chance d’avoir une piscine, d’habiter près de la mer, ou de vivre dans un logement bien isolé (là, j’ai une pensée particulière pour les logements d’étudiants).

Je n’ai pas des astuces révolutionnaires pour lutter contre la chaleur, je vais très certainement répéter des choses que vous avez déjà entendues, notamment à travers les spots télévisuels du gouvernement. Je vais juste vous décrire ma façon de vivre au mieux cette période de fortes chaleurs et, qui sait, peut-être que vous pourrez y piocher une ou deux idées.

Aérer la nuit

Ouvrir les fenêtres la nuit et le matin, tel est maître mot. Surtout vers quatre heures du matin, en fait. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, avant cette heure, la température ne baisse pas vraiment.

Alors, on ne va pas se lever en pleine nuit donc, on ouvre les perciennes la vieille au soir et on dort la fenêtre ouverte.

Dire qu’avant je flippais à l’idée de dormir la fenêtre ouverte… Oui, j’avais peur, quand bien même ma chambre est à l’étage, je craignais que quelqu’un rentre dans la maison, froussarde que je suis.

Sauf qu’une fois que j’ai compris que cette peur était irrationnelle car, si quelqu’un débarquait, je l’entendrais, j’ai pris l’habitude de ne jamais fermer ma fenêtre la nuit… Et de dormir majoritairement au-dessus de la couette.

Je dis majoritairement parce que j’ai une haine envers les moustiques (en même temps, qui aime les moustiques ?) et, même si j’ai une moustiquaire, il arrive parfois qu’un moustique trouve son chemin jusqu’à ma chambre lorsque j’ouvre la porte pour faire un courant d’air.

Eh bien, dans ces cas-là, si je n’ai pas de prise anti-moustique à disposition (disons-le clairement, le produit utilisé empeste, peu importe la marque), je me retrouve à utiliser la technique dite « du sarcophage ». En d’autres termes, je m’enveloppe dans la couette en ne laissant qu’un petit trou au niveau de mon nez pour pouvoir respirer.

Pas pratique pour avoir moins chaud, j’avoue, mais très utile contre les petites bestioles indésirables.

Et si, vraiment, je me fais piquer, j’applique quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur les boutons, ça aide à arrêter de se gratter.

Fermer les fenêtres et les volets ou les rideaux le jour

Je sais que ça semble totalement contre-intuitif, et pourtant, ça fonctionne.

Pas pratique parce qu’on a souvent besoin de lumière pour vivre, ne serait-ce que pour travailler, et puis pour être de bonne humeur et avoir suffisamment de vitamine D. Sauf que je n’ai pas envie d’attraper d’énormes coups de soleils, et je ne me vois pas non plus allumer les lampes en pleine journée. Déjà, parce que ça consomme, donc, ça fait perdre de l’argent, et puis, ce n’est pas écolo. Mais c’est pourtant la meilleure solution pour éviter que la chaleur rentre dans le logement et que celui-ci l’emmagasine.

C’est pourquoi, lorsque je baisse mon volet, je laisse toujours un petit cran de lumière apparaître, histoire de ne pas être totalement dans le noir, pour ne pas avoir à allumer l’interrupteur, et pour ne pas m’abîmer les yeux.

Ok, je ne suis pas totalement dans le noir mais ça permet malgré tout d’éviter aux rayons du soleil de frapper contre ma vitre.

Je rouvre le tout le soir, dès que le soleil commence à se coucher et que, normalement, il fait un peu plus frai (bon, ça, ce n’est pas sûr, il faut parfois attendre qu’il fasse nuit noire pour avoir le droit à quelques degrés de moins).

Boire

De manière générale, je suis une personne qui boit tout au long de la journée sans vraiment avoir besoin de me forcer à le faire.

Boire le plus possible. De l’eau et seulement de l’eau.

J’insiste bien sur ce point.

Déjà, en règle générale, c’est mieux de boire uniquement de l’eau (même si ça ne fait pas de mal de boire un verre de jus-de-fruit de matin ou un coca de temps en temps, hein, il faut se faire plaisir aussi).

Personnellement, je préfère l’eau plate, je suis incapable d’avaler de l’eau gazeuse. Si vraiment, vous avez besoin d’une eau un peu plus… « festive », ajoutez-y du citron où faîtes-y infuser des fruits rouges, ça apportera un petit goût sympa. Évitez les sirops qui sont beaucoup trop sucrés.

Et aussi, même si c’est très tentant, on ne se rue pas sur l’eau glacée, on préfèrera une eau légèrement fraîche ou à température ambiante.

Quant aux glaçons, si c’est vôtre truc, utilisez-en. Moi, ce n’est pas vraiment quelque chose que j’aime ajouter à mes boissons (je trouve que ça ne rafraîchit pas plus que ça et c’est chiant quand on boit) mais si vous appréciez cela, faîtes-vous plaisir.

Ah oui, on ne boit pas d’alcool. Jamais d’alcool quand il fait chaud. Et pas de boissons sucrées non plus, c’est peut-être bon, ça rafraîchit sur le coup, mais ça ne désaltère pas. Une fois votre verre fini, vous aurez encore soif.

Se rafraîchir, d’une manière ou d’une autre

Comme je le disais, on n’a pas tous les chance d’avoir une piscine chez soi. On n’a pas non plus tous la chance de pouvoir aller à la mer, près d’un lac, ou d’avoir une piscine municipale dans son village.

Alors, dans ces cas-là, on fait avec les moyens du bord : on prend une douche tiède et surtout pas glacée (le choc thermique peut être terrible), on s’applique des compresses d’eau fraîche sur la nuque et au niveau des poignets.

Prenez deux torchons, imbibez-les d’eau et enroulez-les autour de vos poignets, je vous assure, vous vous sentiez mieux rapidement. N’oubliez pas de remettre de l’eau fraîche régulièrement (mais en général, on n’oublie pas).

Si on ne peut pas tous avoir un système de climatisation chez soi, on peut plus facilement se procurer un ventilateur, un gros sur pied, une colonne, ou alors un de poche. Certes, ça fait du bruit, mais ça fait tout de même du bien. Et si vraiment vous n’avez rien de tout ça, un simple éventail peut aussi se révéler très utile (mais là, ça vous demande des efforts pour avoir de l’air).

Si vous le pouvez, évitez de prendre la voiture et les transports en commun. Surtout les transports en commun, en fait. Il fait déjà chaud alors, être mélangé à la température corporelle d’une cinquantaine d’autres personnes, c’est vite invivable.

Aussi, essayez de passer du temps dans un endroit frai. La liste est longue : centre commercial, supermarché, cinéma, musée… Si on ne peut pas se faire une sortie parce que l’on travail, on essaye de faire ses courses un peu plus lentement que d’habitude (mais on ne reste pas planté aux rayons frais).

Ah oui, un truc à ne pas oublier aussi : on ne fait pas de sport. On s’en fout de rater quelques jours d’entraînement. On ne court pas en plein soleil et, même si les salles de sport sont climatisées, il y a peu de chances que vous n’ayez pas l’impression de crever de chaud (clairement, faire la moindre activité physique par ces chaleurs est impossible pour moi, j’ai l’impression que je vais faire un malaise, d'ailleurs, j'ai déjà fait des malaises. Merci à mon prof de sport du lycée. Oui, je détruirai cet homme à chaque fois que j'en aurai l'occasion).

Une dernière chose : faîtes vraiment gaffe à la déshydratation et aux insolations. Portez une casquette ou un chapeau quand vous allez dehors et n’oubliez surtout pas de mettre de la crème solaire.

Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de cet article, ce serait la suivante : IL FAUT BOIRE DE L’EAU.

J’ai descendu presque l’entièreté de ma gourde d’eau en rédigeant cet article. Je me presse d’apposer le point final pour aller la remplir de nouveau.

Juliette