30 ans... 30 choses sur moi
Rédiger une liste de 30 choses à mon sujet, peut-être bien l'article le plus narcissique du monde. Que voulez-vous, j'avais envie de l'écrire parce que, pourquoi pas ?
Je suis sûre que vous mourrez d’envie de me connaître… Pas du tout, c’est surtout pour moi que je rédige cet article, en réalité, pour savoir si certains points seront toujours vrais dans un an. Mais je comprendrais parfaitement que cet article ne vous intéresse pas et que vous passiez votre chemin maintenant que je vous ai annoncé la couleur.
Je vais vous dresser ici une liste de faits totalement futiles mais qui me semblent essentiels pour apprendre à me connaître et parce que j’ai décidé de me montrer encore plus narcissique.
Parce que, oui, tenir un blog personnel, c’est terriblement narcissique. Écoutez, ça fait du bien, parfois, de parler uniquement de soi.
Mais avec cette liste de faits, j'ai envie de vous faire comprendre quelque chose : je suis unique. Tout le monde est unique.
Oui, il se peut que certaines personnes fassent certaines choses de la même façon MAIS toutes ces choses cumulées font de vous quelqu'un d'unique.
Voici donc une liste de trente faits sur moi. Qui sait, peut-être vous reconnaîtrez-vous dans un ou deux ?
Fait numéro 1 :
J’adore le fromage. Tous les types de fromage SAUF (et j’insiste bien là-dessus) le fromage de chèvre. C’est vraiment le seul que je suis incapable de manger, il me donne envie de vomir instantanément.
Fait numéro 2 :
Pour continuer sur le thème de la nourriture, vous ne me ferez jamais avaler quoi que ce soit contenant du Nutella. Je trouve ça ignoble. C’est trop gras, trop sucré, le goût de noisette mélangé au chocolat est une abomination… Bref, je déteste et je maudis tous les restaurateurs qui en servent quand on leur demande une crêpe ou une gaufre au chocolat.
Fait numéro 3 :
Je suis fascinée par les cartes, planisphères, mappemondes… Je ne sais absolument pas d’où ça me vient. Dès que je vois une nouvelle carte, je ne peux m’empêcher de l’analyser et de ressentir une pointe de satisfaction en le faisant.
Lorsque j’étais au collège et au lycée, à chaque rentrée scolaire quand on recevait les manuels d’Histoire-géo, je passais ma soirée à les feuilleter pour regarder toutes les cartes.
Ça me passionne tellement que j’ai fini par apprendre à placer chaque pays du monde sur une carte ainsi que les régions de certains pays.
Fait numéro 4 :
Je suis susceptible de m’intéresser à tout et n’importe quoi. Vraiment n’importe quoi. Je suis très curieuse mais je n’en ai absolument rien à foutre de la vie privée des gens. Discuter de futilités ne m’intéresse absolument pas et vous pouvez me raconter ce que vous voulez sur vous, je vous écoute, je retiens pour vous en reparler au moment opportun, mais vous pouvez être sûr que je n’en parlerai jamais à personne d’autre. Donc oui, vous pouvez me confier n’importe quoi, ça restera toujours secret avec moi.
Fait numéro 5 :
Quand je désire vraiment quelque chose, je mets tout en œuvre pour l’obtenir, quitte à m’opposer à des gens qui ne comprennent pas mes choix. Et le pire, c’est que je n’arrive pas à m’en foutre de l’opinion des autres, même lorsque j’obtiens finalement ce pour quoi j’ai fait ce que j’ai fait, les mots et les actions des gens me restent en tête et je n’arrive pas à passer au-dessus.
Fait numéro 6 :
Je fais très difficilement confiance aux gens. Je suis froide et distante, peu importe la relation que j’entretiens avec la personne, qu’elle fasse partie de ma famille ou pas, que je la connaisse depuis longtemps ou non.
Par contre, je peux donner toute ma confiance à une personne que je connais depuis six mois, simplement parce que j’aurais ressenti une véritable connexion avec elle. Désolée aux membres de ma famille mais c’est la vérité. Peut-être que si vous arrêtiez de raconter à tout va mes moindres faits et gestes ou ce que je peux dire, je vous ferais plus confiance.
Fait numéro 7 :
Je ne suis pas du genre à renoncer à mes convictions et j’ai tendance à un peu trop dire ce que je pense réellement quand on me demande mon avis. Je ne prends jamais de pincettes, je ne sais pas faire ça.
Fait numéro 8 :
Je ne sais pas travailler dans le silence complet, j’ai besoin d’un bruit de fond. Écouter des gens, la télé, un podcast, de la musique… Surtout de la musique quand je dois être vraiment concentrée, c’est ce qui m’aide le plus.
Par contre, que personne ne vienne me parler, je ne supporte pas ça.
Fait numéro 9 :
Puisque je vous parle de musique et donc, d’audition, vous devez savoir que je ne supporte pas les bruits forts. Et par « bruits forts », j’entends « bruits dont le volume sonore est parfaitement acceptable pour n’importe qui ». Résultat, les gens passent leur temps à me dire qu’ils n’entendent rien et me demandent, plus ou moins gentiment, de monter le son.
Fait numéro 10 :
De la même façon, je suis très facilement éblouie par les lumières. Je dois mettre le pare-soleil en voiture constamment, je peine à ouvrir les yeux lorsqu’il y a du soleil en hiver et je ne peux pas utiliser de surligneurs (à part le bleu) car les couleurs fluorescentes me font trop mal.
Fait numéro 11 :
Pour terminer dans la catégorie « choses qui me font mal », je ne supporte quasiment aucune odeur, si bien que je ne porte pas de parfum. Je n’ai pas encore réussi à trouver celui qui me correspond. Pour ça, il faudrait que j’aille dans une parfumerie et que j’en essaye. Autant vous dire que c’est assez compliqué.
Les seules odeurs que j’aime réellement sont : l’odeur de mon chat, l’odeur du savon de Marseille, l’odeur de l’été (ne cherchez pas à comprendre ce que ça veut dire), l’odeur de la mer et l’odeur du poisson. Je suis le genre de personne ravie de passer devant une poissonnerie.
J’ai un odorat très développé, si bien que c’est très difficile à vivre au quotidien. Les gens disent que je suis chiante, j’échange mon odorat avec le leur quand ils le souhaitent !
Fait numéro 12 :
J’ai une peur incontrôlée des peluches géantes. Vous savez, les peluches de personnages que l’on voit dans les parcs d’attraction ? Les gens revêtent ces costumes, déambulent, t’approchent et font des photos avec toi. Ça me fait flipper depuis que je suis petite. Sûrement parce qu’il n’y a pas d’expressions sur ces faux visages.
Je ne suis pas fan du père Noël, non plus.
Fait numéro 13 :
Si je me souviens à la perfection de quand j’ai appris à écrire, je suis incapable de me remémorer comment j’ai appris à lire. J’ai tout simplement l’impression d’avoir toujours su le faire (bon, pas « toujours », mais vous avez compris) car je n’ai jamais éprouvé aucune difficulté et que je savais déjà lire à mon entrée en CP.
Fait numéro 14 :
Mais si je n’ai jamais rencontré aucun problème pour lire, ça n’a pas vraiment été le cas avec l’orthographe. Je n’ai appris à écrire correctement (donc, à peu près sans faute) qu’à l’âge de quinze ans.
Avant cet âge-là, je n’avais aucun problème avec la grammaire mais avec l’orthographe pure des mots, ça a été une autre histoire.
Me faire faire des dictées et me réprimander à chaque fois que je faisais une erreur ne faisait rien pour arranger les choses.
Je me suis finalement améliorée en orthographe toute seule, simplement parce que je ne voulais pas que quelqu’un que je n’avais pas envie de voir découvre que je ne savais pas écrire convenablement (c’est fou les motivations que l’on peut trouver).
Fait numéro 15 :
J’adore apprendre. Ça vient avec ma curiosité. Et j’adore par-dessus tout apprendre de nouveaux mots pour pouvoir, ensuite, les réemployer dans des textes ou des conversations, même si les gens ne les comprennent pas tout le temps.
Par contre, je suis incapable d’apprendre quelque chose par-cœur. Autant vous dire qu’en cours, ça a été assez compliqué.
Fait numéro 16 :
Je suis incapable de faire quelque chose si je ne trouve pas le raisonnement logique qu’il y a derrière telle ou telle action.
Je ne peux pas faire quelque chose simplement parce que l’on me dit de le faire sans plus d’explications.
Ou que l’on me donne des explications mais qu’elles ne me semblent pas claires ou pas logiques. Je suis du genre à tout remettre en question et surtout moi-même.
Fait numéro 17 :
Je suis du genre à persister quand quelque chose ne me convient pas. Ce n’est pas quelque chose à faire du tout parce que ça ne m’aide pas à aller bien et, si je me force, le résultat ne sera jamais à la hauteur des attentes des autres.
Par exemple, je déteste l’économie, c’est vraiment une matière à laquelle je n’accroche pas… J’en ai fait pendant huit ans alors qu’une fois le lycée passé, personne ne m’y a obligée.
Fait numéro 18 :
Je n’ai mangé au McDo que cinq fois dans ma vie. Littéralement. Et toujours pour faire plaisir à d’autres personnes.
Je ne suis pas beaucoup plus allée dans la plupart des autres fast-foods. En fait, dans quasiment aucun.
Comme pour le Nutella, j’ai du mal à comprendre le plaisir que l’on peut y trouver.
Fait numéro 19 :
Je n’ai jamais aimé dessiner ni colorier. Surtout colorier, ça m’a toujours profondément ennuyé.
Je ne vous parle pas des séances de coloriage à l’école, je me demandais ce que j’avais fait pour mériter pareille torture ! Non, je n’exagère pas.
Fait numéro 20 :
Je ne supporte pas l’ennui. Si je m’ennuie, j’angoisse, si j’angoisse, je déprime, si je déprime, j’ai envie de…
Non, vraiment, il ne faut pas que je m’ennuie et ce, peu importe le domaine.
Une fois que je maîtrise d’un sujet ce que j’ai envie d’en maîtriser, je m’en désintéresse totalement parce que sinon, vous l’avez deviné, je m’ennuie.
Tout cela fait que j’ai besoin que ça bouge constamment et que je ne supporte pas les routines, les horaires ou les emplois-du-temps.
Fait numéro 21 :
J’ai tendance à toujours commencer mes lectures par la fin. Que ce soit un livre, un article de blog, un magazine… Je lis toujours les dernières lignes ou pages en premier avant de revenir au début pour reprendre ma lecture et, cette fois-ci, la poursuivre du premier au dernier mot sans discontinue.
Fait numéro 22 :
Je dois être la seule personne au monde qui aime se faire spoiler (ou divulgâcher selon l’Académie Française) les films ou les séries. Ça m’enlève aucun plaisir quant à l’œuvre que je vais regarder, au contraire, ça me permet de savoir si le visionnage vaut la peine ou pas puisque je sais à quoi m’attendre et ça me permet d’imaginer comment il est possible d’arriver à tel ou tel évènement dans l’histoire.
Fait numéro 23 :
Le petit fun fact qui ne sert absolument à rien (pas sûre que les faits précédents servent plus à quelque chose), je suis née le même jour que ma maman.
Fait numéro 24 :
Ma bouche et ma main ne vont pas aussi vite que mon débit de pensées, ce qui fait que j'ai la fâcheuse tendance à oublier des mots lorsque je parle et que j'écris. Autant vous dire que ça me pose parfois quelques problèmes.
Fait numéro 25 :
Si je n’aime pas les horaires et les emplois-du-temps, ça ne m’empêche pas d’être hyper-ponctuelle et j’ai tendance à arriver souvent (très) en avance.
Naturellement, j’attends la même chose des gens en face de moi et je râle dès qu’ils ont plus d’un quart d’heure de retard. Imaginez-moi lors des rendez-vous médicaux, je n’arrive jamais à contenir mon agacement.
Fait numéro 26 :
Je n’aime pas vouvoyer les gens, et j’aime encore moins quand on me vouvoie. Je l’accepte en société, je me force à le faire mais très, franchement, je n’en vois pas l’intérêt. Pour moi, ce n’est en aucun cas une marque de respect. D’une manière générale, je l’emploie pour m’adresser à plusieurs personnes, ce qui est le cas sur ce blog.
Fait numéro 27 :
Dans ma tête, il n’y a pas hiérarchie, ce qui fait que j’ai un mal fou à prioriser les choses puisque, pour moi, tout à la même importance, tout doit être traité de la même façon et tout doit être fait de la même manière, soit, à fond, soit, pas du tout.
Fait numéro 28 :
Je n’ai jamais touché à la cigarette, même pour essayer (étant donné que l’odeur me donne envie de vomir, j’en suis naturellement dégoûtée) et je n’ai jamais bu un seul verre d’alcool. C’est un choix, c’est comme ça, je n’ai pas à m’expliquer, et je déteste lorsque l’on essaye de me forcer la main. Si la personne qui m’accompagne à envie d’en consommer, aucun problème mais qu’elle ne me force pas à le faire.
Fait numéro 29 :
Je ne me verrais pas du tout habiter à Paris. Je ne doute pas des nombreux avantages que la vie parisienne offre mais j’ai la sensation que ce n’est pas pour moi, du tout.
Je vous dit ça, si ça se trouve, j’y serai dans quelques temps. Étant donné qu’il m’arrive souvent tout ce que je ne veux pas, c’est fort probable.
Fait numéro 30 :
Le meilleur pour la fin ; je fais de la synesthésie. Je vous en parlerai peut-être un jour.
Qui a-t-il à retenir de tout ça, me direz-vous ? Que ce sont toutes ces petites choses mélangées qui font que je suis unique.




