Les petits bonheurs du quotidien

Petits bonheurs 1

Qu’est-ce que le bonheur ? Je pense que l’on se demande tous comment parvenir à être totalement heureux malgré les aléas de la vie. J’aimerais bien découvrir comment faire pour me sentir heureuse en permanence, mais je n’ai pas la clef, pas encore (je ne désespère pas à l’idée de l’avoir un jour).

Vous savez ce que l’on dit, l’argent ne fait pas le bonheur. C’est en partie vrai (il y a toujours une nuance). Quand on y réfléchit, on se rend vite compte que les possessions matérielles ne contribuent pas à nous faire éprouver une satisfaction permanente. Mais en même temps, quand on ne possède rien… Toute cette histoire demande réflexion.


Initialement, j’avais dans l’idée de vous rédiger une liste de mes 30 petits bonheurs du quotidien. En gros, ça consistait à reprendre un article qui était sur l’ancienne version de mon blog. Seulement voilà, en le relisant, je me suis rendue compte que ce n’était plus moi. Pour cause, cet article a bientôt trois ans. Et même si je crois encore fermement qu’il faut trouver des petits bonheurs tous les jours, dans tout ce que l’on vit, ma perception des choses a changée.

Tout simplement parce que c’est difficile de voir le verre à moitié plein quand on vit une situation particulièrement déplaisante. C’est difficile de se dire « ce n’est pas grave, j’ai tout de même le bonheur de pouvoir faire un câlin à mon chat, aujourd’hui ».

Et oui, c’est génial de faire un câlin à son chat, moi-même, quand je prends ma minette dans mes bras, ça me fait du bien, mais ce n’est pas ça qui me fait oublier mes problèmes, ce n’est pas ça qui me remonte le moral, ce n’est pas ça qui fait que je vais mieux instantanément.

D’ailleurs, cet article est rédigé un jour où je vais bien parce que, sincèrement, c’est difficile de voir le côté positif de sa vie quand on a l’impression d’avoir la tête sous l’eau et que tout s’effondre autour de soi.

Pour en revenir à ce que je disais, je n’ai plus envie de rédiger une liste, comme ça, sans plus d’explications. Certes, c’est facile et ça demande peu de temps mais je n’aime pas la facilité et puis, j’ai toujours besoin de m’exprimer plus que nécessaire, en témoignent ces mots qui n’apportent rien à mon propos sur les petits bonheurs du quotidien.


Mon premier bonheur serait donc cela : Avoir l’opportunité de m’exprimer comme je le désire

Vous l’avez compris, j’adore faire des phrases à rallonge et apporter bien plus de détails que nécessaire lorsque je donne des explications (pas ma faute, j’ai beaucoup de mal à être concise et je me force déjà assez à l’être au quotidien sans me sentir obligée de l’être ici).

Au cours de ma vie, j’ai eu l’immense chance de rencontrer des personnes qui m’autorisaient à m’exprimer de la façon dont je le désirais et qui ne jugeaient aucun des mots qui pouvaient sortir de ma bouche. Le soucis, c’est que ces personnes sont extrêmement rares.

C’est pourquoi, lorsque j’écris, je ne me réfrène pas. Je ne réfléchis pas trop à mes phrases et mes paragraphes. J’écris et je structure après, histoire que tout ce que je raconte ait un sens pour vous.

Donc, m’occuper de mon blog, sans chercher à me conformer aux tendances et aux autres, constitue aussi un de mes petits bonheurs. J’aime écrire et, grâce au blog, j’ai la chance de pouvoir m’adonner à cette activité très régulièrement.


Petits bonheurs 2


Mon deuxième bonheur : Écouter de la musique que j’aime

J’écoute beaucoup de musique, principalement pour avoir un bruit de fond, ça m’aide à penser à une chose en moins (ne cherchez pas à comprendre). Spotify est très certainement un de mes meilleurs amis. Je ne suis pas du genre à faire beaucoup de playlists alors, pour retrouver mes chansons préférées, je les « like », tout simplement, et je renouvelle très régulièrement mes titres favoris. 

J’adore (je sens que ce terme va beaucoup être employé) découvrir de nouvelles musiques. Les musiques nous procurent beaucoup de sensations différentes et c’est ce que je trouve génial. Suivant la chanson diffusée, deux personnes ne ressentiront pas les mêmes choses, n’auront pas les mêmes émotions, ne verrons pas les mêmes formes ni les mêmes couleurs.

Qui plus est, moins, la musique m’aide énormément dans l’apprentissage des langues, ce qui me procure encore plus de plaisir.


Mon troisième bonheur : Passer une bonne nuit

Même si on démarre mal la journée, c’est tout de agréable de se rappeler qu’au moins, on a passé une bonne nuit.

J’ai une vision bien particulière de ce qu’est une bonne nuit. Me réveiller ou pas, je m’en fiche (si le réveil ne dure pas trois heures, naturellement), j’ai tout simplement envie de me sentir reposée le lendemain matin et ne pas être encore plus fatiguée que quand je me suis couchée la veille au soir quand bien même j’ai dormi pendant dix heures (ça m’est déjà arrivé).

Qui plus est, pour moi, passer une bonne nuit signifie rêver et se souvenir de ses rêves. Fort heureusement, c’est souvent le cas. Je trouve que les rêves nous en apprennent beaucoup sur nous-mêmes si on prend le temps de les noter et de les analyser.

Et par-dessus tout, passer une bonne nuit, c’est également bien se réveiller, c’est-à-dire, naturellement, sans réveil, sans lumière extérieure, sans odeurs.


Mon quatrième bonheur : Me faire passer en priorité

Par-là, je ne veux pas dire « être égoïste ». Je veux dire faire de son bien être une priorité, et faire d’abord les choses qui sont importantes pour soi. 

Et cela passe souvent par le fait de dire non, malheureusement (ou heureusement, tout dépend de votre point de vue). Je suis d’accord, c’est particulièrement compliqué, surtout quand on a peur de perdre l’amour des autres si on ne suit pas leurs désirs.

Mais voilà, on n’a pas toujours besoin de faire plaisir aux autres si, à nous, ça ne nous fait pas plaisir et que l’on ne retire aucune satisfaction. Et les gens qui nous aiment vraiment ne cesseront pas de nous aimer si on ne les accompagne pas une fois à une soirée (je peux vous garantir que comprendre cela vous aide à faire un grand tri dans vos relations).

C’est un point sur lequel je dois travailler mais j’ai remarqué qu’à chaque fois que j’avais dit non à quelque chose qui ne me convenait pas, je me suis sentie bien. Tout simplement parce que je ne me suis forcée.


Petits bonheurs 3

Mon cinquième bonheur : Ne pas penser

Je passe ma vie a essayer de ne pas penser. C’est con, hein ? Et sûrement que ça vous paraît curieux, c’est pourquoi ça mérite quelques explications. 

Par moment, j’aimerais vraiment savoir ce que ça fait de ne pas penser en permanence, de sentir que son cerveau est vite. Mais j’ai tellement de mal à mettre mon cerveau pause que, lorsque je ressens un petit vide à l’intérieur de ma boîte crânienne, je me sens bien.

Malheureusement pour moi, ça ne se fait pas naturellement, j’ai donc dû développer plusieurs techniques.

Écrire, tout d’abord, même lorsque l’on me parle (ok, ce n’est pas très poli, mais c’est pour mon bien). C’est ce qui me permet de rester concentrée à mon maximum sur ce que mon interlocuteur est en train de me dire.

Mais surtout, résoudre des casse-têtes. J’ai vraiment, vraiment besoin de ça. Que ce soit des jeux en ligne de type Candy Crush ou des jeux de société comme ceux-ci. Mais aussi, faire des maths. J’adore résoudre des problèmes mathématiques et réfléchir à un raisonnement logique.

Ça m’aide à focaliser mon esprit sur quelque chose et, pendant que je réfléchis, je pense moins. Ça fonctionne particulièrement bien lorsque je suis dans une phase dépressive.

J’aurais donc pu écrire qu’un de mes petits bonheurs était de résoudre des casse-têtes parce que, dans le fond, c’est vrai.


Mon sixième bonheur : Marcher sans but précis

Il fait beau et pas trop chaud ? Que ce soit en ville, à la campagne, en forêt, à la mer (pas à la montagne, je n’habite pas dans une région montagneuse), je chausse de bonnes chaussures et je pars marcher sans vraiment savoir où je vais, avec la seule certitude que je rentrerai chez moi après ma balade.

Je n’écoute pas de musique quand je me balade, je préfère observer la nature et les gens et avoir tous mes sens disponibles pour percevoir le monde, souvent d’une manière différente que lorsque je sors dans le but de me rendre quelque part.

C’est souvent une activité que je pratique seule (ou avec quelqu’un qui est sur la même longueur d’onde que moi) puisque je n’ai pas me préoccuper d’aller au rythme d’une autre personne ni de suivre ses désirs. Je suis avec moi-même et je suis bien.


Mon septième bonheur : Manger ce que j’aime

Depuis que je suis petite, on me catalogue comme étant difficile au niveau de la nourriture. La réalité, c’est que les gens trouvent toujours que l’on est difficile quand on ne mange pas ce qu’ils aiment.

Par exemple, moi, j’adore tout ce qui épicé, pimenté, et pourtant, je ne dis pas aux gens qui n’aiment pas ça qu’ils sont difficiles. Ça peut paraître un détail mais cette remarque a grandement affectée ma vie. Voilà, j’ai poussé mon coup de gueule, je peux reprendre mes explications.

La nourriture et moi, on n’a pas forcément une très bonne relation puisque je me lasse très vite de tout, notamment des aliments, il faut donc que mes repas soient variés le plus possible et que les aliments que j’ingurgite aient une texture que mon cerveau s’attend à recevoir. Oui, je suis chiante.

C’est pour cette raison que, plus les plats sont simples, plus je suis contente. Typiquement, on me donne du pain et du fromage, je suis la personne la plus heureuse du monde (bon, peut-être pas mais vous avez compris).


Petits bonheurs 4

Mon huitième bonheur : Discuter

On ne dirait pas comme ça mais ceux qui me connaissent vraiment (c’est-à-dire, trois personnes) savent à quel point j’aime échanger avec les gens. Je suis une vraie pipelette, je ne sais pas garder ma langue dans ma poche. 

J’aime discuter de tous les sujets possibles et imaginables, que ces sujets me soient proches ou pas, simplement pour avoir d’autres points de vue sur les questions que je me pose et aller plus loin dans mes réflexions.

Échanger avec les gens apporte énormément à ma vie, quand il s’agit de discussions constructives, naturellement.

En plus de ça, être entourée des gens qui comptent pour moi constitue également un autre bonheur que je choisis de placer ici. On comprend souvent trop tard l’importance qu’ont certaines personnes.


Mon neuvième bonheur : Apprendre de nouvelles choses

Peu importe le domaine. Que ce soit en cuisine, en bricolage, en langues, en géographie, en maths… Tout ou presque est susceptible de m’intéresser.

J’adore apprendre les choses quand j’ai envie de les apprendre. Si un domaine ne me parle pas, vous ne pourrez rien faire rentrer dans ma tête. Pour vous donner un exemple, je n’ai jamais réussi à retenir quoi que ce soit en économie et j’en ai fait pendant huit ans (j’aime bien persister quand quelque chose ne me convient pas).

En revanche, donnez-moi un sujet qui m’intéresse et je suis capable de tout apprendre dans les détails (oui, l’école a été une période assez compliquée pour moi).

Pour cela, j’adore faire des quizz et participer à des jeux de culture générale du type Trivial Poursuit.


Mon dixième bonheur : Découvrir de nouvelles choses

Je vous en ai déjà parlé précédemment, j’adore découvrir de nouvelles musiques, de nouvelles séries, de nouveaux livres, de nouveaux endroits… Tout, en fait. Tout attise ma curiosité et j’ai besoin de variété dans ma vie sinon, je m’ennuie.

Et si je ne l’ai jamais dit ou si vous ne l’avez pas encore compris, je cherche par tous les moyens à ne pas m’ennuyer et donc, j’évite autant que possible tout ce qui est routinier, toutes les habitudes.

J’aime sentir que je m’adapte à de nouvelles situations en fonction de mes découvertes.


Cette liste non-exhaustive est là pour vous montrer que c’est en ce demandant ce que l’on aime faire, ce qui nous procure du plaisir, que l’on arrive à être bien avec soi-même. Il faut juste prendre quelques instants pour réfléchir à ce qui nous apporte un semblant de bonheur au quotidien et s’y raccrocher quand ça ne va pas du tout.


Juliette


Petits bonheurs pinterest





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