L'obligation d'aimer Noël
Voilà, nous sommes en décembre, l'année 2022 touche (enfin) à sa fin. Je ne sais pas pour vous, mais elle m'a parue interminable et, en même temps, incroyablement courte. En réalité, c'est un peu ce que je ressens depuis mars 2020, comme si, en quelque sorte, le temps s'était arrêté. Il n'y a plus qu'à espérer que 2023 sera différente.
J'ai l'impression qu'il faut absolument être heureux en cette période, que c'est ce que le monde veut, c'est limite une obligation. Il n'y a qu'à voir les vidéos Youtube qui sortent sur ce thème ou les publications sur Instagram ou le nombre de concours en constante augmentation. Il ne faut pas se leurrer, tout cela se résume à une chose : le fric. Les gens ont très bien compris que Noël était la période idéale pour se faire de l'argent et, en un sens, ça me dégoûte encore plus. Je trouve que l'on a complètement perdu la notion de ce que représente Noël. Sans être croyante, pour moi, cela représente tout simplement le temps passer avec sa famille autour d'un bon repas, au-delà des cadeaux et de la consommation à outrance, du moins, c'est l'image que j'ai de cette fête.
Mais cette année encore plus que les autres, j'ai le sentiment qu'il faut se sentir heureux parce que les fêtes de fin d'année approchent (sans compter la coupe du monde de foot). C'est limite une obligation et les obligations, ce n'est pas vraiment mon truc. Elles me donnent toujours envie de me révolter et de faire exactement l'inverse de ce que l'on attend de moi.
L'obligation d'aimer les fêtes
Je vous l'ai dit dans cet article, je n'aime pas l'hiver. Eh bien, je n'aime pas plus les fêtes de fin d'année, je trouve tout cela terriblement déprimant. Décembre, n'est pas mon mois préféré de l'année. Je ne trouve pas grand-chose de réjouissant à cette période que l'on est limite forcé d'apprécier un minimum. Car c'est bien le fait qu'il faille être heureux qui me dérange le plus. Non, Noël et Nouvel An ne sont pas que joie et gaieté.
J'ai toujours trouvé qu'il y avait un côté anxiogène lors de cette période. D'aussi loin que je me souvienne, ce moment de l'année m'a toujours profondément saoulé. Petite, je ne me sentais pas à l'aise quand on me forçait à prendre une photo avec le Père Noël (je devais le faire parce que les autres enfants le faisaient, voyez-vous), je détestais me rendre à l'église pour les célébrations de Noël avec mon école pour célébrer une chose en laquelle je ne crois pas, je ne supporte pas les films et les chanson de Noël, encore moins porter des gros pulls qui grattent, et surtout j'exècre cette merveilleuse journée du 25 décembre et son repas à rallonge.
Tous les ans, je fais de mon mieux pour me couper de cette période et être dans ma bulle, mais c'est loin d'être simple. Tout est là pour nous rappeler que l'on est en décembre. Principalement dans les médias qui nous bombardent de pubs et de programmes spéciaux pour les fêtes. Merci, mais non merci. Je préfère largement écouter ma playlist habituelle et je me passe très bien des chansons de Noël (Mariah Carey ne fait pas ses affaires avec moi).
D'ailleurs, je crois que c'est ce recommencement constant qui me dérange le plus. Je n'aime pas rester statique et je n'aime pas que les choses restent statiques. Pour faire bref, je n'aime pas les traditions. Moi, ce que j'aime, c'est la nouveauté, j'ai constamment besoin de changement car je m'ennuie très, très vite. Le manque d'évolution me met mal à l'aise et par définition, les traditions n'évoluent jamais.
Quand les fêtes provoquent du stress
Ces dernières années, j'entendais beaucoup de gens s'inquiéter de ne pas pouvoir passer Noël en famille (pour cause de covid). Moi, ça a toujours représenté la dernière de mes préoccupations. Pour cause, absolument rien ne va changer en ce qui me concerne. Cela fait des années maintenant que nous passons Noël exclusivement à trois avec mes parents (enfin, à quatre avec mon chat), cette année ne va pas déroger à la règle. Oh, il y a un avantage certain à avoir une famille minuscule, on n'a quasiment pas de cadeaux à faire (ça n'empêche pas pour autant de se casser la tête chaque année) et on ne s'engueule pas sur tel ou tel sujet avec quelqu'un que l'on n'a pas vu depuis un an.
Quant au nouvel an, eh bien, pour moi, il est exactement le même que Noël. Sortir et faire la fête, ce n'est pas mon truc, ça ne l'a jamais été, j'aime bien trop me coucher tôt. Qui plus est, je ne comprends pas l'intérêt de cette fête. C'est peut-être bête à dire, mais je trouve qu'elle ne sert à rien. Et être obligé de faire la fête alors que l'on peut passer un excellent moment devant sa télé me gave au plus haut point. D'ailleurs, je fais partie des personnes qui ne souhaite jamais la bonne année, j'oublie. J'oublie vraiment, ça ne me vient tout simplement pas à l'esprit une fois le 1er janvier passé, c'est dire.
D'ailleurs, on en parle de la semaine entre Noël et nouvel an qui est pour moi la semaine la plus inutile de l'année ? Il ne se passe absolument rien et on végète pendant tout ce temps en attendant que ça passe. Non, vraiment, ce n'est pas pour moi. Pourtant, je suis sûre que si je m'y mettais, je pourrais aimer tout cela, en un sens. Même quand j'étais petite, je n'étais pas passionnée. La seule chose qui m'intéresse, manger ce que je ne mange pas le reste de l'année. Voilà, c'est à peu près tout. Même les cadeaux ne m'intéressent pas plus que ça, je n'ai jamais de véritable surprise et je crains toujours que ceux que j'offre ne plaisent pas tant les goûts des membres de ma famille ne correspondent pas du tout aux miens.
Parfois, je me dis que j'aimerais mieux passer les fêtes toute seule, mais en même temps, je sais pertinemment que si c'était le cas, je ne serais pas satisfaite non plus. Je crois que j'ai une vision bien trop idéalisée des fêtes, une vision que je n'ai jamais vécue.
C'est article n'a pas vraiment de but en soi, j'avais juste besoin de sortir ces pensées de ma tête. C'est pour ça que je tiens un blog, pour dire ce que j'ai envie, et aujourd'hui, j'avais envie d'exprimer que l'on peut se sentir bien seul pendant les fêtes de fin d'année, même si on est entouré.
Juliette



