Arrêter de se comparer aux autres

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Est-ce que, vous aussi, vous avez une trop fâcheuse tendance à vous comparer aux autres ? Et est-ce que, vous aussi, vous vous sentez mal dès que vous vous comparez aux autres ? Parce que, soyons honnête, on se compare rarement aux autres pour se valoriser. Et ça, c'est parce qu'on l'a appris depuis notre plus (ou moins) tendre enfance.


Dès que l’on vient au monde, on est comparé aux autres, avant même que l’on s’en aperçoive et que l’on puisse le faire nous-même.

Nos parents et grands-parents font ça avec orgueil. On est le plus beau bébé et ils ne sont absolument pas objectifs.

On est tout simplement élevé comme ça. On est comparé par rapport à notre poids, notre taille, notre apparence, notre développement, no relations sociales, nos résultats scolaires, notre profession, nos goûts, notre vie familiale et amoureuse… Tout y passe.

Je ne sais pas pour vous mais moi, j’ai beaucoup trop tendance à me comparer aux autres. En me dénigrant, naturellement, sinon, ce n’est pas drôle. Je me suis rarement dit que j'étais plus douée que quelqu'un d'autre dans tel ou tel domaine.

Je trouve toujours que les autres font mieux que moi, que je ne vais pas au même rythme qu’eux, que je suis en retard dans certains domaines, en avance sur d’autres. Et dès que je me mets à penser à ça, je me sens mal. Je devrais être autrement. 

Je devrais être comme tout le monde, n’importe qui, sauf moi. Et penser de cette façon fonctionne tellement bien qu'à un moment donné, je me suis retrouvée à avoir une vision totalement erronée de moi-même.

Mais mes contradictions étant là, je n’envie personne. Je ne voudrais être personne d’autre que moi-même parce que la vie des autres ne me fait pas rêver.

Alors, qu’est-ce qui cloche ?

Je ne me fais aucune illusion, vous qui me lisez, vous vous comparez à moi. Vous me jugez, vous trouvez que j’ai une vie horrible ou, à l’inverse, vous vous dénigrés, vous vous dîtes que votre vie n’est pas géniale.

Ma foi, pensez ce que vous voulez. Temps que vous ne pouvez pas me le cracher au visage, ça m'est égal.


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C'est facile de se perdre


C'est facile de se perdre. Et c'est difficile de résister au fait de se perdre, quand bien même on a conscience qu'aller dans tous les sens, ce n'est pas bon.

On veut tellement plaire aux autres, à tout le monde et n'importe qui, que l'on finit par faire ce que les gens attendent de nous et on finit par ne plus se reconnaître soi-même.

C'est facile de faire des choses que l'on n'a pas envie de faire, simplement parce que l'on a l'impression qu'il faut les faire (je me demande si ma phrase est vraiment compréhensible... Elle est très claire dans ma tête), parce qu'on pense que c'est ce que les gens attendent de nous. 

Par exemple, quand j'ai démarré ce blog, j'ai fait l'erreur d'aller en lire d'autres pour avoir une petite idée de la tendance (ou de ce qui était tendance quelques années plus tôt, j'oublie trop souvent de regarder les dates de publication des articles). Pour moi, ces personnes avaient du succès, je n'avais aucune idée si c'était réellement le cas, mais c'était ce que j'imaginais. Et donc, si moi aussi je voulais avoir du succès, je devais faire les mêmes choses, même si elles ne me convenaient pas.


Vouloir appartenir à un groupe


Probablement parce que je n’ai que rarement rencontré des gens me ressemblant, j’ai toujours eu un profond désir d’appartenir à un groupe, et je me disais sans cesse que, puisque les autres étaient en majorité et ne changeaient pas, c’était à moi de changer.

Alors je me suis transformée, notamment au niveau du look, surtout en première et terminale. Vous auriez vu le code vestimentaire officieux de mon lycée, vous vous seriez demandé où vous étiez atterri. Chemisier, polo, jean. Le tout dans des couleurs neutres. Il n’était pas rare de croiser plusieurs personnes vêtues exactement de la même façon alors que le règlement intérieur ne stipulait en rien comment les élèves devaient s’habiller. C'était comme si on portait un uniforme. J'aurais aimé que ce soit, effectivement, le cas.

Je n’aimais pas du tout ce style vestimentaire qui ne me correspondait pas tant il était différent de mes goûts. Pourtant, je me suis habillée comme ça pendant trois ans. Trois longues années à ne pas me sentir autorisée à être moi. Autant vous dire que c’est très long et que je n’ai plus jamais porté un chemisier depuis que j’ai obtenu mon bac. Je crois qu’on peut dire que j’ai été traumatisée.

Mon exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres puisqu’on est plus ou moins tous comme ça, on veut tous avoir le sentiment d’appartenir à quelque chose et donc, on est prêt à modifier qui nous sommes pour y parvenir, pour tendre vers ce qui est, pour nous, l’idéal.

On oublie trop souvent que l'idéal des autres n'est pas nécessairement le nôtre.


Désirer quelque chose que l’on n’a pas


Dans mon exemple, je vous disais que je voulais absolument à appartenir à un groupe puisque moi, ce que je voulais, c’était, sinon des amis, au moins un ami. J’avais un fort désir de sentiment d’appartenance. Je voulais seulement que les gens m’aiment pour ce que j’étais.

Et pour faire ça, j’ai décidé de devenir une personne que je n’étais pas (ne cherchez pas la logique là-dedans). Je me disais qu'une fois que j'aurais des amis, je pourrais toujours faire marche-arrière et montrer aux gens qui j'étais réellement. Ça ne s'est pas passé comme ça. Une fois que les gens ont une image de vous, qu'elle soit vraie ou fausse, ils ne veulent pas en voir une autre.

C’est ça de savoir parfaitement s’adapter et d’être un vrai caméléon. Mais en voulant absolument tout faire pour être accepter par les autres, on finit par se perdre.

Physiquement, je n’ai jamais admiré qui que ce soit. Je n’ai jamais envié qui que ce soit quant aux possessions matérielles, j’ai toujours considéré que je n’avais pas à me plaindre de ce que j’avais (il faut dire que ne pas avoir les mêmes goûts que la majorité est d’une grande aide). Par contre, j’ai toujours eu beaucoup plus de mal à ne pas envier les gens pour leurs possessions affectives. L’amour des autres, voilà ce que j’ai toujours recherché.


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Vous êtes déjà parfaits


Ça peut paraître bizarre à entendre et encore plus difficile à assimiler alors, permettez-moi de le répéter : VOUS ÊTES DÉJÀ PARFAITS (oui, moi aussi, il m'arrive d'avoir du mal avec cette affirmation).

Vous êtes parfait pour ce que vous êtes et vous n’avez pas besoin de ressembler à qui que ce soit d’autre parce que la vie des autres ne vous correspond pas forcément.

Je sais, on nous répète depuis notre enfance que la perfection n’existe pas, mais c’est faux. Tout est toujours parfait. Il suffit juste de voir le côté positif de chaque situation.

D’accord, « juste » est un grand mot, et c’est toujours plus facile à dire qu’à faire, je suis la première à imaginer 36 scénarios négatifs peu importe la situation. Mais de toute façon, tout est toujours plus facile à dire qu’à faire.

Et oui, quand on est pris dans une situation qui n’est absolument pas agréable, on se demande comment on peut être parfait. Tout simplement parce que, cette situation, est parfaitement celle qui vous devez vivre à l’instant-même.

Mais vous savez quoi ? Cette situation désagréable ne durera pas éternellement puisque tout change.

Quand je repense à tout ce que j'ai vécu et que je regarde où j'en suis aujourd'hui, je me dis que tout était parfaitement logique et que, oui, tout était parfait, même lors des moments les plus désagréables de mon existence.


Vous êtes déjà parfait alors, acceptez-vous tels que vous êtes, avec toutes les facettes de votre personnalité. Vous êtes la seule personne à qui vous devez ressembler.


Juliette


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